
![]() J’ai aimé la plupart des romans de Bernard Minier. Malheureusement, j’étais déçu par M, le bord de l’abime. Je dois l’admettre, j’ai des préjugés sur ces sujets. Moi, je suis technologiste et je viens de publier un roman qui parle de la corruption de la technologie. J’aime beaucoup exposer ses faiblesses. Cela dit, dans ce roman, depuis le début, M. Minier nous frappe en pleine figure avec les risques des nouveaux technologies, mais aussi avec l’ascension de la Chine. Moi, j’aurais préféré un peu de subtilité au lieu d’un traité sur ces sujets-là. Pire, l’histoire est prévisible jusqu'au point culminant qui se passe dans un typhon catégorie 5. En plus, les descriptions de Hong Kong sont interminables. Page après page il nous parle des rues, des allées, des grattes ciels, des magasins ; vous comprenez. Ecrivain, moi, je me demande s’il avait dû remplir un certain nombre de pages a la demande de sa maison d’Edition. L’histoire est tirée par les cheveux et fortement déconseillée.
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![]() Complètement cramé! **** de Gilles Legardinier Andrew Blake, PDG, veuf, déprimé, quitte son entreprise en Angleterre pour devenir majordome dans un manoir en France. C’est le début prometteur d’un roman plein de cœur, de bonne humeur, de comédie et de vie. C’est un roman vite lu, parfois touchant, qui m’a souvent fait éclater de rire. Le seul point négatif, ce sont les 30 dernières pages qui, pour moi, sont un peu mielleuses. Malgré cela, je le recommande fortement. ![]() Le bonheur commence maintenant ***** de Thomas Raphaël Thomas Raphael nous présente trois personnages qui doivent, chacun, examiner leur système de valeurs face aux épreuves du quotidien. Au fil de l’histoire, il nous initie au monde du cinéma et de la télévision, avec ses trahisons, ses egos. On s’attache à tous les personnages. On voit comment leurs échecs les façonnent et les transforment. Alors qu’au début du roman, les vies de Sophie, Mélanie et Julien n’ont, en apparence, rien à voir l’une avec l’autre, tous les trois vont finalement devoir travailler ensemble et s’unir pour que le bonheur puisse vraiment commencer. ![]() Un appartement à Paris**** de Guillaume Musso J’ai beaucoup aimé Un appartement à Paris. Ce n’est pas le Musso d’autrefois avec ses histoires un peu farfelues, ni le Musso qui a suivi son frère vers les thrillers. Non, ce roman est léger, avec un bon mystère, et bien qu’un peu prévisibles, les personnages sont intéressants. Ce roman se lit vite. C’est parfait pour la plage cet été. ![]() La dernière des Stanfield**** de Marc Levy OK, c’est Marc Levy. Si vous aimez Marc Levy, vous aimerez La dernière des Stanfield. Comme dans Le Premier Jour, on a deux personnages complètement différents. Ajoutez un peu d’histoire (la Seconde Guerre mondiale), un soupçon de mystère, le destin, et voilà un roman que j’ai trouvé vraiment agréable. C’est léger et ça se lit très vite. ![]() Petit Pays de Gaël Faye Père français, mère tutsi du Rwanda. Gaby, enfant de dix ans, nous raconte l’histoire de sa vie au Burundi et le génocide du Rwanda. Fortement recommandé. ![]() En attendant Bojangles de Olivier Bourdeaut Courte (~150 pages) mais belle histoire qui traite de l’impact de la folie sur un couple amoureux, racontée du point de vue de leur fils qui a vécu une vie merveilleuse. Fortement recommandé. ![]() La tête de l'emploi de David Foenkinos J’ai toujours aimé les romans de David Foenkinos et particulièrement la perspicacité dont il fait preuve quand il examine le quotidien de personnages lambdas. La tête de l’emploi est assez agréable, mais avec seulement 150 pages, ce livre n’a pas la profondeur ni l’humour de ses autres romans. Je dois admettre que je me suis ennuyé et lassé des complaintes / lamentations de Bernard, le protagoniste, qui continuent jusqu’à la fin. Mais c’est Foenkinos, alors si vous êtes fan, ça en vaut la peine. ![]() Le dernier des nôtres***** de Adelaïde de Clermont-Tonnerre Le dernier des nôtres raconte l’histoire de Werner Zilch, jeune entrepreneur à New York dans les années soixante. En parallèle, c’est l’histoire de sa famille, de ce qui s’est passé en Allemagne pendant la guerre et qui a fait de Werner ce qu’il est devenu et ce qu’il deviendra. L’écriture est remarquable et le passage sur la naissance de Werner m’a profondément touché et même ému aux larmes. Malgré des rebondissements un peu prévisibles vers la fin, je recommande fortement ce roman ! ![]() Chanson douce***** de Leïla Slimani Roman court mais bien écrit. Cette histoire de meurtre de deux enfants n’est peut-être pas pour tout le monde. Mais pour moi, le message du roman est qu’il est impossible de comprendre les soucis, problèmes, et tourments que peuvent connaître les personnes qui nous entourent, même les plus proches. ![]() Le viking qui voulait épouser la fille de soie** de Katarina Mazetti Apres avoir beaucoup aimé Le Mec de la tombe d’à côté et Les larmes de Tarzan, je suis un peu déçu par Le Viking qui volait épouser la fille de soie. C’est un roman historique, où manquent l’humour et la profondeur de personnages dont K. Mazetti a pu faire preuve dans ses précédents romans. Bien recherché, le roman vaudrait toutefois peut-être la peine pour ceux qui aiment les romans historiques. ![]() Ma vie de pingouin***** de Katarina Mazetti De retour ! Apres le désastre de Le viking qui voulait épouser la fille de soie, K. Mazetti a retrouvé la voix de Le mec de la tombe d’à côté et Les larmes de Tarzan. Elle nous embarque pour une croisière en Antarctique, avec une vielle dame qui observe, une jeune femme malade, un suicidaire, un meurtrier et des femmes qui cherchent des maris ; une galerie de personnages attachants. On va découvrir que, comme les icebergs, neuf-dixièmes des gens sont cachés sous la surface. Petites Critiques de Il reste la poussière (Sandrine Collette) et de Continuer (Laurent Mauvignier)31/12/2017 ![]() Il reste la poussière *** de Sandrine Collette Bien que ce roman soit bien écrit et mérite tous les prix et critiques élogieuses qu’il a reçus, je dois admettre que je n’ai pas aimé Il reste la poussière. Mais ce n’est pas la faute du livre. Sandrine Collette a créé exactement ce qu’elle voulait : une histoire qui se passe au cœur de la Patagonie où les espaces grands ouverts contrastent avec les personnages fermés et violents. Son écriture est belle, ses descriptions détaillées. Elle écrit avec une cadence efficace pour une histoire tellement sombre. Mais moi, je préfère que les personnages se dessinent à travers les dialogues, leurs pensées et leurs actions, et malheureusement, Sandrine Collette tient à nous tout expliquer. C’est une question de style et franchement, à mon avis, celui-là est peu captivant. J’ai apprécié le roman, mais je ne l’ai pas aimé. ![]() Continuer***** De Laurent Mauvignier D’habitude, je préfère découvrir les personnages à travers leurs dialogues, leurs pensées ou actions. Mais avec moins de dix lignes de dialogue, Laurent Mauvignier a réussi à me captiver avec son histoire d’une mère qui veut sauver son fils de sa dérive vers la délinquance en l’emmenant au Kirghizistan. Mère et fils rebelle traversent ce pays sauvage et dangereux avec leurs deux chevaux. Les exigences de ce voyage sauveront-elles non seulement le fils, mais aussi la mère elle-même ? Ou bien celle-ci va-t-elle connaître un nouvel échec ? Fortement recommandé ! Dans l'ordre que je les ai lus: ![]() Le Livre des Baltimore***** de Joël Dicker Lu le 6 octobre 2016 Un des meilleurs romans français que j’ai jamais lus. Les personnages sont aussi complexes que l’histoire. Et nous, les lecteurs, découvrons leurs secrets (et ceux du narrateur) bien avant qu’ils ne les racontent. Le style et l’histoire me rappellent Phillip Roth. A ne pas manquer ! ![]() La Vérité sur l'affaire Harry Quebert**** de Joël Dicker Lu le 1 novembre 2016 Je comprends pourquoi on dit que Joël Dicker frôle le plagiat de The Human Stain (La Tache) par Phillip Roth. Malgré cette « tâche » et des rebondissements peu crédibles, le roman est bien écrit et vaut le coup. ![]() Les derniers jours de nos pères*** de Joël Dicker Lu le 12 janvier 2017 Apres avoir lu Le Livre des Baltimore et ensuite La Vérité sur l’affaire Harry Quebert, j’avais hâte de lire le premier roman de Joël Dicker, Les derniers jours de nos pères. Au début, je n’ai pas pu croire que c’était le même écrivain, tellement le style était différent. Pire, les personnages ne sont que des esquisses, manquant de profondeur Et même si le style s’améliore vers la fin, le rebondissement crucial est peu crédible. J’ai été assez déçu. Cependant bien que ce premier roman soit un peu faible, je dois admettre que les suivants sont excellents. ![]() En plein milieu du premier chapitre, j’ai failli interrompre ma lecture tant le roman était violent, sombre et déprimant. On y rencontre Romain, soldat en Afghanistan qui, après avoir perdu la plupart des membres de son unité, revient en France, physiquement indemne mais psychologiquement gravement blessé. Romain tombe follement amoureux de Marion, jeune journaliste, née dans un milieu modeste, mariée à François, PDG d’une grande entreprise. Ce dernier vient d’une famille aisée et n’a connu que le luxe tout au long de sa vie. Enfin, il y a Osman, ex-animateur social en banlieue devenu conseiller du Président de la République. Et puis tout bascule. Osman perd son poste auprès du Président parce qu’il a mal réagi à une remarque raciste. François commet un acte dont il ne mesure pas les conséquences, du fait de son éducation, et risque de tout perdre : sa réputation, ses amis, sa femme, sa vie. Quant à Marion, elle se retrouve déchirée entre ses deux amants et leurs vies tellement différentes. Ces quatre personnages se trouvent à la merci d’une société moderne sans pitié face à leurs problématiques identitaires. Peut-on échapper à son passé, à sa condition sociale ? Karine Tuil met en valeur des thèmes d’actualité : les réseaux sociaux, la guerre contre le terrorisme, le racisme, l’élitisme, la dérive des jeunes, soit tout ce que notre société peut produire de malsain. L’écriture est rythmée, et bien que le roman soit assez long (500 pages), il se lit vite. Je recommande vivement L’Insouciance ! ![]() Bienvenue aux lecteurs et lectrices francophones! Je vous prie de bien vouloir pardonner mon français écrit. Tandis que je lis le français comme l’anglais (en effet, je n’ai lu que des romans français (en français) depuis 4 ans), je le comprends parfaitement, et je le parle assez bien, l’écriture est tout autre chose. Je blog souvent en anglais sur des sujets divers (l’entrepreneuriat, la technologie, des voitures électriques, et de nos séjours en France) à www.stevejackowski.com/blog. De temps en temps je vais essayer de poster quelques blogs en français. N’hésitez pas à corriger mon français. Entretemps je vous propose de considérer mon roman, L’Ombre de Dieu. C’est en effet mon troisième roman, mais le premier que je publie en Français. Peyo Amulet a fait la traduction. C’est un roman psychologique un peu ‘thriller’. J’ai mis des indices un peu partout, mais jusqu'à maintenant, tous les lecteurs et lectrices ont trouvé les rebondissements époustouflants. On me dit que les premières 100 pages passent un peu lentement, mais ensuite, ils ne peuvent pas le lâcher, souvent lisant le reste d’une seule traite. Et comme Martine ci-dessous, vous trouverez Liz un personnage inoubliable ! D’après des lecteurs/lectrices : Cindy a dit: Intriguant, captivant, effrayant car on ne peut s'empêcher de penser : "et moi, je ferais quoi" à la place de la famille, des amis.... Il commence en toute légèreté grâce au deltaplane puis l'intrigue arrive ! et là, l'angoisse ! j'adore !! Je termine le livre dans la nuit... page après page, je suis comme dans un film, j'ai même les images.. ! Magnifique !! Sylviane a dit: Le livre de Steve Jackowski est vraiment passionnant. Bravo ! Martine a dit: L’Ombre de Dieu est plein de rebondissements. Liz est un personnage inoubliable ! Et d'apres le San Francisco Book Revue (traduit de l'anglais): M. Jackowski délivre l'information de sorte que tout soit en place avant qu'on ne le découvre. C'est un livre très astucieux, parfait pour les lecteurs qui aiment résoudre le crime avant les personnages et ceux qui aiment relire les intrigues pour déceler tous les indices au plus tôt. Mettant en scène des personnages fascinants, une maladie mentale rare et des péripéties qui feraient la fierté des meilleurs auteurs de romans policiers, L'Ombre de Dieu est un livre que personne ne souhaite rater. J’aimerais bien recevoir vos commentaires et critiques.
A très bientôt ! Steve |
AuthorEcrivain, amateur de sports extrêmes, multi-entrepreneur, technologue. Archives
Avril 2018
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