
En plein milieu du premier chapitre, j’ai failli interrompre ma lecture tant le roman était violent, sombre et déprimant.
On y rencontre Romain, soldat en Afghanistan qui, après avoir perdu la plupart des membres de son unité, revient en France, physiquement indemne mais psychologiquement gravement blessé.
Romain tombe follement amoureux de Marion, jeune journaliste, née dans un milieu modeste, mariée à François, PDG d’une grande entreprise. Ce dernier vient d’une famille aisée et n’a connu que le luxe tout au long de sa vie.
Enfin, il y a Osman, ex-animateur social en banlieue devenu conseiller du Président de la République.
Et puis tout bascule. Osman perd son poste auprès du Président parce qu’il a mal réagi à une remarque raciste. François commet un acte dont il ne mesure pas les conséquences, du fait de son éducation, et risque de tout perdre : sa réputation, ses amis, sa femme, sa vie. Quant à Marion, elle se retrouve déchirée entre ses deux amants et leurs vies tellement différentes.
Ces quatre personnages se trouvent à la merci d’une société moderne sans pitié face à leurs problématiques identitaires. Peut-on échapper à son passé, à sa condition sociale ?
Karine Tuil met en valeur des thèmes d’actualité : les réseaux sociaux, la guerre contre le terrorisme, le racisme, l’élitisme, la dérive des jeunes, soit tout ce que notre société peut produire de malsain.
L’écriture est rythmée, et bien que le roman soit assez long (500 pages), il se lit vite. Je recommande vivement L’Insouciance !
On y rencontre Romain, soldat en Afghanistan qui, après avoir perdu la plupart des membres de son unité, revient en France, physiquement indemne mais psychologiquement gravement blessé.
Romain tombe follement amoureux de Marion, jeune journaliste, née dans un milieu modeste, mariée à François, PDG d’une grande entreprise. Ce dernier vient d’une famille aisée et n’a connu que le luxe tout au long de sa vie.
Enfin, il y a Osman, ex-animateur social en banlieue devenu conseiller du Président de la République.
Et puis tout bascule. Osman perd son poste auprès du Président parce qu’il a mal réagi à une remarque raciste. François commet un acte dont il ne mesure pas les conséquences, du fait de son éducation, et risque de tout perdre : sa réputation, ses amis, sa femme, sa vie. Quant à Marion, elle se retrouve déchirée entre ses deux amants et leurs vies tellement différentes.
Ces quatre personnages se trouvent à la merci d’une société moderne sans pitié face à leurs problématiques identitaires. Peut-on échapper à son passé, à sa condition sociale ?
Karine Tuil met en valeur des thèmes d’actualité : les réseaux sociaux, la guerre contre le terrorisme, le racisme, l’élitisme, la dérive des jeunes, soit tout ce que notre société peut produire de malsain.
L’écriture est rythmée, et bien que le roman soit assez long (500 pages), il se lit vite. Je recommande vivement L’Insouciance !